Tandis que je préparais mon moderne enregistreur vocal pour des entretiens, mon regard s’est arrêté sur son ancêtre.
Une Stenorette 2000 que je tiens de mon grand-père.
L’appareil a été mis sur le marché par Grundig en 1973, il y a tout juste 50 ans.
Et puisque les besoins de cette époque diffèrent peu de ceux d’aujourd’hui, c’est avec amusement que je constate l’existence d’outils que nous associons à tort à l’ère informatique.
L’angoisse de la batterie vide lors au moment crucial n’est pas née avec les smartphones. Aussi, la Stenorette disposait-elle pour les plus prévoyants d’une jauge de batterie.
Et déjà, il était possible de raccorder l’engin sur une base non de rechargement mais d’alimentation pour retranscrire les enregistrements paisiblement chez soi, rassuré par une prise électrique.
De même, le temps de bande magnétique disponible pouvait être lu directement sur l’appareil grâce à un astucieux mécanisme de vis et curseur intégré directement à la cassette.
Je ne me lasse pas de ces solutions simples et efficaces.
Comme me disait parfois mon grand-père, aussi amusé que résigné, « chaque génération imagine pouvoir réinventer la roue »…