Le sportswear, mon ado, la Grèce antique et moi

Comme beaucoup de pères démodés, je m’étonne de la fascination de ma fille aînée pour les marques de « sportswear ».

Comme beaucoup de pères à l’éducation surannée, j’aimerais qu’elle nourrisse une semblable passion pour une culture plus classique.

Aussi, me suis-je saisi de sa dernière apparition en survêtement Nike pour lui parler de mythologie grecque, sujet qui l’intéresse toujours.

Car la marque américaine tire directement son nom de l’Antiquité.

Niké, accompagnée du dieu Pan, couronne un acteur ou écrivain de tragédies.
Cratère en cloche à figures rouges provenant des Pouilles (vers 400-380 av. J.-C.), conservé au British Museum. Photo de JI FilpoC
CC BY-SA 4.0

Niké (prononcez Nikè, même si cela ne fera pas moins rire votre ado) est la personnification divinisée de la victoire. Celle que l’on obtenait à la guerre mais aussi dans de plus pacifiques compétitions sportives ou artistiques.

Elle est fréquemment représentée ailée et tenant à la main une couronne de lauriers.

C’est justement un de ces attributs qui va être choisi par Carolyn Davidson pour dessiner le logo de Nike. Celui que les Américains surnomme aujourd’hui « the Swoosh » (la virgule en français) s’inspire en fait des ailes de la déesse.

A défaut d’avoir les capacités sportives de mon adolescente, au moins ai-je sauvé (temporairement) la face grâce à cette anecdote…

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